top of page

«CHEVAL EN MAJESTÉ» UNE HISTOIRE ÉQUESTRE AU CHÂTEAU DE VERSAILLES

Armures
"Cheval en majesté"

Suivez-moi à la découverte de la nouvelle exposition du château de Versailles: «Cheval en majesté, au cœur d’une civilisation», du 2 juillet au 3 novembre 2024.

 

Le cheval est partout à Versailles – dans les bassins, les bosquets, les tableaux, les sculptures ou encore les Écuries royales. Et alors que les épreuves équestres des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris se dérouleront au cœur même de l’ancien domaine royal, cette exposition – la première de cette envergure - met en lumière le rôle central du cheval dans notre histoire et nos sociétés, le lien intime qui le lie à l’homme, ou encore son rapport avec le pouvoir.



À travers 300 œuvres -tableaux, dessins, ouvrages, photographies, objets, sculptures- issues de collections publiques et privées -France, Suède, Royaume-Uni, États-Unis- et signées des plus grands artistes -De Vinci, Rubens, Le Brun, Vernet, Géricault, Delacroix-, comme des moins connus – Justus Sustermans-, cette exposition inédite offre une plongée fascinante dans la culture équestre des cours et civilisations françaises et européennes, du 16e siècle à la première guerre mondiale.



Comme le précisait Laurent Salomé, Directeur du musée national des châteaux de Versailles et Trianon, lors de l’inauguration: «Jusqu’au début du 20e, sans le cheval, l’homme était peu de choses». La première décennie du 20e siècle marque en effet un tournant radical: la société hippomobile laisse place à une société automobile, où le cheval, jusque-là indispensable à la vie quotidienne des hommes (transport, travail, guerre) est progressivement relégué au domaine des loisirs.

 

L’exposition « Cheval en majesté » s’articule ainsi autour de 14 sections réparties tout au long du parcours de visite du château: des galeries de Pierre (les galeries historiques) à l’appartement de la Dauphine, en passant par la salle de Crimée, le salon d’Hercule, les salons de la Guerre et de la Paix, l’appartement de Madame de Maintenon, ou encore la majestueuse galerie des Glaces.


On découvre alors le cheval sous tous ses aspects culturels et historiques, des plus utilitaires aux plus mystiques: le cheval comme fidèle compagnon des plus grands rois et empereurs d’Europe, pour lequel on érige de véritables palais équestres; le cheval partenaire des combats qui accompagne souvent son cavalier dans la mort; le cheval symbole de pouvoir et de noblesse, et acteur central des fêtes et parades militaires; le cheval, pendant animal de l’homme, que l’on protège, que l’on sublime dans l’art, mais aussi que l’on étudie pour en percer les mystères psychiques et anatomiques; ou encore le cheval, créature de mythes et de légendes.



«Cheval en majesté, au cœur d’une civilisation» s’inscrit dans un trio de rendez-vous dédiés aux relations entre cheval et histoire:

  • «Les Chevaux de Marly, chefs-d’œuvre de l’art équestre» au musée du Domaine de Marly (7 juin – 3 novembre 2024)

  • «Cheval en majesté, au cœur d’une civilisation» au château de Versailles (2 juillet -3 novembre 2024)

  • «À cheval: Le portrait équestre dans la France de la Renaissance», Musée national de la renaissance du château d’Écouen (16 octobre 2024 – 27 janvier 2025)

 

1. LE CHEVAL EN MAJESTÉ - DES CHEVAUX & DES ROIS

 

L’exposition commence dans les galeries de Pierre (les galeries historiques) transformées en écuries royales, où sont exposés les portraits des chevaux favoris des rois, reines, empereurs et impératrices d’Europe.


Les chevaux du roi Charles XI de Suède (règne 1660-1697), d’abord, comme Kortom et Sultan, peints par David Klöker von Ehrenstrahl. Ici, pour chacun des tableaux, l’histoire de l’animal représenté est contée, comme le serait la biographie d’un personnage de haut rang.



Ceux de Louis XIV (r.1643-1715), ensuite, que l’on appelle Le Commode espagnol, Le Charmant anglais, ou encore Le Pompeux roussin…



Les fidèles destriers de Napoléon Bonaparte, qui devient l’empereur Napoléon 1er en 1804: Le Sahara, Le Cheikh, L’Aboukir, Le Distingué.... On les retrouve en peintures mais aussi sur les services impériaux en porcelaine de Sèvres.



Mais aussi ceux de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, dite Sissi (r.1854-1898), et de son mari l’empereur François-Joseph 1er (r.1848-1916); ou encore les poneys et les chevaux arabes de la Reine Victoria d’Angleterre (r.1837-1901).



Cette section se termine par un portrait de l’empereur des Français Napoléon III (r.1852-1870), que l’on voit représenté ici par le peintre allemand Wilhelm Heinrich Camphausen sur son cheval favori, Phoebus, lors de la défaite de Sedan (2 septembre 1870).



A noter aussi, la magnifique tête de cheval sculptée par Jacques-Nicolas Brunot. Il s’agit de La Truffe, l’étalon pur-sang anglais préféré de Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême (1775-1844), fils du futur roi Charles X (r.1824-1830).

 

2. ÉCURIES DES LUMIÈRES : DES PALAIS POUR DES CHEVAUX

 

Dans la section suivante, on s’intéresse aux écuries, ces majestueux édifices dédiés à la gloire des chevaux, que l’on retrouvent dans toutes les résidences royales et princières de Versailles à Stockholm.

 

La Grande et la Petite écuries royales du château de Versailles, bâties par Jules Hardouin-Mansart entre 1679 et 1683, traduisent la puissance du Roi Soleil, premier chevalier de son royaume. La majesté des chevaux royaux n’a alors d’égal que l’architecture des écuries, elle-même symbole de la puissance du monarque.



On découvre aussi les portraits de certains des Grands Écuyers de France, responsable des écuries et des chevaux royaux: Henri de Lorraine (1601-1666), comte d’Harcourt, Jacques-Louis (1651-1723), marquis de Béringhen et Premier Écuyer du Roi; mais aussi et surtout la comtesse de Brionne (1734-1815), qui obtiendra de Louis XV de reprendre la charge de Grand écuyer de France de son défunt mari pendant la minorité de leur fils. Une première pour une femme!



On observe ici également les plans des écuries du palais de Gustave XII de Suède qui entendaient surpasser celles de Versailles par leur grandeur et leur magnificence. Elles ne verront finalement jamais le jour.

 

3. LE CHEVAL EN MAJESTÉ - DE L’ART DE L’ÉQUITATION

 

Au-delà du dressage utilitaire des chevaux, les écuries royales sont au cœur de l’art équestre. On y pratique l’équitation comme une véritable discipline artistique. L’éducation des chevaux, stricte et rigoureuse, doit aussi s’adapter au caractère de l’animal.


Le cheval doit être le prolongement de son cavalier, dans sa force, sa rigueur, son attitude et sa grâce. Pour un roi, l’art d’éduquer son cheval doit refléter la capacité à gouverner. Les techniques d’équitation, qui s’inventent et se transmettent alors, doivent permettre de créer une harmonie élégante et intime entre l’homme et l’animal.



Du 17e au 19e siècles, par sa maîtrise parfaite, l’art équestre doit éblouir, d’abord pour assoir son pouvoir lors des parades et des guerres, mais aussi, plus tard, pour épater les spectateurs dans des numéros de voltige.

 

4. LE CHEVAL, ROI DE GUERRE

 

L’exposition se poursuit dans la salle de Crimée, d’abord autour de la thématique du cheval et de la guerre.

 

Compagnon de bataille, à la fois moyen de transport agile et partenaire de combat, le cheval est en première ligne pour escorter l’infanterie ou transporter l’artillerie.



Ne faisant souvent qu’un avec le soldat, il est aussi le symbole de sa force, de sa noblesse et de sa bravoure.

 

5. LE CHEVAL EN MAJESTÉ - LA MORT DU CHEVAL

 

Qui dit guerre, dit mort(s). Dans cette section, on découvre combien la représentation de la mort du cheval, au combat ou non, est emblématique des liens quais humains qui unissent le cavalier et son fidèle destrier – comme l’expriment, entre autres, les superbes dessins de Charles Le Brun ou d’Horace Vernet.



Cette mort, vécue comme un terrible drame, accompagne souvent celle du soldat. On le voit ici dans le tableau de Joseph Ferdinand Boissard qui dépeint la retraite de Russie par les armées de Napoléon en 1812; mais aussi dans l’œuvre d’Ulpiano Checa, ‘Le Précipice de Waterloo’ (1895), ou encore dans celle de John Lewis Brown, ‘La Bataille de Reichshoffen, le 6 août 1870’ (1872) où l’on ne sait plus qui du cavalier ou du cheval est tué (peut-être les deux ?).

 

6. LE CHEVAL EN MAJESTÉ - CHEVAL DE FÊTE

 

Partenaire de guerre, en temps de paix, le cheval est aussi le compagnon privilégié des festivités, des jeux et des parades. Une fête, des tournois ou des courses au cours desquels le cheval tient une place centrale.

 

Le cheval, par ses ornements, son habileté et sa grâce, vient ainsi sublimer l’image idéalisée du souverain, chef du royaume et des armées. Un monarque glorieux et victorieux qui, sur sa monture, se place souvent au cœur des fêtes équestres et autres carrousels.



On peut admirer ici, entre autres, un superbe traîneau au Dragon volant de la fin de règne de Louis XIV, tout juste restauré, et la série de quatre tableaux grands formats réalisés par Claude Deruet et représentants des fêtes équestres monumentales, imaginaires et fantastiques. Nommés Les Quatre Éléments, ces peintures ont été créées pour les appartements de la reine Anne d’Autriche, épouse du roi Louis XIII (r.1610-1643).

 

7. LE CHEVAL EN MAJESTÉ - TRÉSORS DES ÉCURIES

 

En réponse à l’art de la fête équestre, cette partie expose des ornements dédiés aux chevaux parmi les plus riches et luxueux: ornements de queue, étriers, bijoux, selles, harnais, mors… ils sont rebrodés de fils d’or, gainés de velours ou rehausser de pierres précieuses.



8. BARDÉS D’OR ET DE FER : ARMURES ÉQUESTRES D’APPARAT

 

C’est dans le grandiose salon d’Hercule, qui précède les appartements d’apparat du Roi, que se prolonge l’exposition. Dans cet écrin des plus monumentaux, sont présentées trois armures (dont celle de Louis XIII), et une sculpture de cheval en bois étonnante qui permettait d’exposer les armures équestres du roi Charles 1er d’Angleterre (r.1625-1649).



C’est, selon moi, l’une des sections le plus impressionnantes de l’exposition!

 

Pour rejoindre la suite de la visite, nous devons traverser l’enfilade des appartements d’apparat du Roi jusqu’au salon de la Guerre qui ouvre sur la célèbre galerie des Glaces.

 

9. CHANFREINS ROYAUX

 

Dans le salon de la Guerre, est exposé un ensemble de protections métalliques sophistiquées, adaptées à la tête des chevaux.



Protèges crinière, chanfrein (partie qui va du front aux naseaux), ou oreilles… ce sont de véritables sculptures articulées, quasi fantastiques, faites pour impressionner autant que pour protéger.

 


GALERIE DES GLACES : PORTRAIT ÉQUESTRE DE LÉOPOLD DE MÉDICIS DANS LA GALERIE DES GLACES

 

La visite se poursuit dans la royale et majestueuse galerie des Glaces, à l’extrémité de laquelle est présenté un chef-d’œuvre réalisé par le peintre flamand Justus Sustermans, portraitiste de la cour de Toscane de 1620 à 1680 : « Le Portrait équestre de Léopold de Médicis ».



Le prince Léopold (1617-1675), dernier fils du grand-duc Côme II et de l’archiduchesse Marie-Madeleine d’Autriche, est ici âgé de 7 ans. Il pose sur sa monture blanche, richement ornée et apprêté. Un double portrait majestueux !

 

10. CHEFS-D’ŒUVRE D’ORFÈVRERIE

 

Dans le salon de la Paix, à l’opposé de celui de la Guerre, on est émerveillé par un ensemble d’objets d’orfèvrerie précieux, imposants aussi, créés sur la thématique équestre.



Parmi ces objets d’art, on peut admirer la fontaine de table « Alhambra » en argent partiellement doré, commandée en 1851 par le prince Albert et la reine Victoria au modéliste Edmund Cotterill, ou encore les statuettes équestres représentant le roi Gustave II Adolphe de Suède par Daniel Lang (vers 1635).

 

11. LE CHEVAL & LA SCIENCE

 

L’exposition continue dans l’appartement de Madame de Maintenon qui suit les appartements d’apparat et l’escalier de la Reine.


On découvre ici le lien entre l’art équestre et la science. Contrairement à ce que l’on voit d’ordinaire, les artistes, désireux de reproduire au plus près la beauté équine, ont ici précédé les scientifiques dans l’étude de l’anatomie du cheval.

 

On peut ainsi observer les superbes dessins d’Andrea del Verrochio ou de Léonard De Vinci qui, dès la fin du 15e siècle, reproduisent les proportions du corps du cheval avec la plus grande précision.



On découvre aussi les œuvres de Carlo Ruini, qui, avec ‘Anatomia del cavallo’ (1598) établit le premier ouvrage illustré dédié à l’anatomie du cheval ; mais aussi ‘Hippostologie’ publié en 1599 par Jean Héroard, médecin du futur Louis XIII, qui reproduit à la perfection l’ossature équine.

 

Les représentations artistiques, accompagnées d’une recherche anatomique poussée, serviront d’abord l’hippiatrie (ancienne médecine du cheval) puis les sciences vétérinaires qui naissent avec la fondation de le première école vétérinaire créée à Lyon par Claude Bourgelat en 1762.

 

12. LE CHEVAL COMME MODÈLE

 

La visite se poursuit et se termine dans l’appartement de la Dauphine, au rez-de-chaussée du corps central du château qui donne sur le parterre du Midi.

 

Cette nouvelle section met en valeur le cheval comme sujet du beau artistique. La grâce des chevaux et la noblesse de leur allure, la force de leur musculature ou la puissance de leurs mouvements, représentées dans de nombreuses œuvres, doivent avant tout servir l’image des rois et des princes qui les montent et les dirigent.


On observe ici aussi toute la dimension psychologique du cheval à travers le tableau de Paulus Potter, ‘Le Cheval pie’ (vers 1650-1654), ou les portraits de chevaux de Théodore Géricault.



Mais on comprend aussi l’importance de l’image du cheval pour sublimer celle de son cavalier avec le portrait d’Henri IV par Ary Scheffer (1828), ou celui de Don Ferdinand d’Autriche par Pierre-Paul Rubens (1634-35).

 

13. L’ÂME DU CHEVAL

 

Au-delà de reproduire son apparence et la puissante élégance de l’animal, certains artistes vont tenter d’aller plus loin et de percer les secrets de l’âme des chevaux. C’est ainsi le cheval dans toute sa complexité émotive qui apparaît ici.



Sa force et sa nervosité, mais aussi sa puissance dans les combats, son émotion, ou sa peur et ses angoisses quasi humaines face au déchaînement de la nature. Dans la tempête, au cœur de paysages orageux, le Romantisme du 19e siècle dépeindra ainsi des chevaux ultra-expressifs.

 

14. LE CHEVAL ET LA LÉGENDE

 

Les deux dernières salles sont dédiées au cheval comme être mystérieux, parfois hybride et fantastique. On découvre des représentations qui ne servent plus seulement à valoriser l’animal dans sa vérité réaliste ou idéalisée, mais qui cherchent à lui donner une dimension mythique.

 

Ce sera le cas, en particulier, au 19e siècle. Alors que la révolution industrielle va peu à peu remplacer la force équestre par des machines ou d’autres moyens de transports (train, et bientôt voiture), les artistes créent, avec nostalgie, un cheval légendaire, presque divin.



On le ressent à travers plusieurs œuvres ici : les sculptures de ‘Chevaux marins’ réalisés par Louis-Victor Fréret en 1827 pour servir de décor à un canot d’apparat du roi Charles X (r.1824-1830) ; les œuvres fantasmagoriques d’Ulpiano Checa (1860-1916), ‘Crépuscule’ et ‘L’Enlèvement de Prospérine’ ; les inspirations mythologiques de Joseph Blanc avec ‘Persée’ (1869), ou Peter Nicolai Atbo avec ‘Valkyrie’ (1865) ; ou encore le magnifique ‘Lady Godiva’ de John Collier (vers 1880-1898).



Point anecdote : le mythe de Lady Godiva.

 

Si cette légende remonte au 13e siècle, en Angleterre, le mythe de la belle Lady Godiva sera remis au goût du jour par le Romantisme du 19e siècle à travers un poème de Lord Tennyson en 1840.

 

Lady Godiva, épouse de Léofric (968-1057), comte de Mercie et seigneur de Coventry, en Angleterre, a bien vécu au 11e siècle. Mais le récit qui suit, conté un siècle après sa mort, ne bénéficie, lui, d’aucune attestation historique.

 

Quoi qu’il en soit, on raconte qu’à l’époque du règne de son mari, les habitants de Coventry étaient submergés d’impôts. Sensible au malheur de ses sujets, Lady Godiva aurait à plusieurs reprises prié son mari de baisser les taxes. Un jour, las des vœux répétés de son épouse, Lord Léofric de Mercie aurait décidé d’accepter de baisser les impôts, à la condition que celle-ci traverse la ville nue sur un cheval. Il pensait alors que la pudeur de sa belle l’empêchera de s’exécuter.

 

Mais c’était sans compter sur la dévotion de cette-dernière pour son peuple. Ainsi, Lady Godiva aurait bien défilée à travers Coventry, sans le moindre vêtement. Par respect, les habitants auraient tous fermé les volets sur son passage, afin de ne pas la regarder, ni de l’embarrasser. Tous, sauf un. On dit en effet qu’un certain Tom aurait eu la curiosité de regarder le corps nu de la belle jeune femme. Sa punition fût immédiate, et en l’espace d’un instant, le pauvre Tom serait devenu aveugle. C’est de là que viendrait l’expression ‘Peeping Tom’, qui en anglais signifie ‘voyeur’.

 

Devant le courage et l’abnégation de son épouse, Lord Léofric de Mercie aurait diminuer les taxes, et Lady Godiva serait entrée dans la légende comme un exemple de vertu.

 

C’est ici, dans cette dernière salle de l’appartement de la Dauphine, que se termine l’exposition « CHEVAL EN MAJESTÉ, AU CŒUR D’UNE CIVILISATION », avec deux tableaux qui marquent le tournant du 20e siècle et la fin de la civilisation du cheval : ‘Les Chevaux des omnibus décommissionnés sur le boulevard d’Enfer à Paris’ (Nils Kreuger, 1885), et ‘Livraison à cheval des premières voitures au Grand Palais pour le Salon de l’automobile’ (Léon Fauret, vers 1930).




MON AVIS

 

J’attendais cette exposition qui s’annonçait conséquente, et je n’ai pas été déçu. Richement documentée, elle permet un réel tour d’horizon artistique et sociétal de la place du cheval, de l’ancien régime à l’aube des temps modernes.

 

Les œuvres empruntées aux grand musées internationaux sont pour la plupart présentée en France pour la première fois, et la densité des contenus apporte une véritable valeur ajoutée à la visite.

 

Le petit plus : le parcours traverse la grande majorité des grands appartements royaux. C’est une bonne façon de donner un angle différent à la visite du château, surtout quand on y vient régulièrement come moi.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

 

  • Quoi ? « CHEVAL EN MAJESTÉ, AU CŒUR D’UNE CIVILISATION »

  • Quand ? du 2 juillet au 3 novembre 2024 Tous les jours sauf le lundi, de 9h à 18h30

  • Où ? Le château de Versailles

  • Pour qui ? Les passionné.e.s d’histoire, d’art, de cheval et d’équitation, mais aussi les curieuses et curieux qui ont soif de culture, et de découvrir de nouvelles œuvres ou de nouveaux récits.

  • Combien ? L’exposition est incluse dans les billets de visite du château.

 

Tous les détails sur le site du château de Versailles.

bottom of page