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Photo du rédacteurIgor Robinet-Slansky

CONTE DE FÉES AU CHÂTEAU D’USSÉ, EN TOURAINE

Lorsqu’il apparaît depuis la route qui conduit au village de Rigny-Ussé, situé à 38 kilomètres de Tours, le château d’Ussé ne peut qu’émerveiller le visiteur par sa silhouette fièrement élancée, portée par la blancheur immaculée de la pierre de tuffeau qui le compose.

Dominant l’Indre depuis le nid d’aigle où il est perché, ce monument atypique semble tout droit sorti d’un conte de fées. Et pour cause! La légende raconte que cet édifice majestueux aux styles éclectiques, avec ses tours médiévales, ses façades Renaissance et son pavillon 17e, aurait inspiré l’un de ses invités récurrents, l’écrivain Charles Perrault (1628-1703) lui-même, pour l’un de ses contes les plus célèbres: la Belle au bois dormant, publié en 1697. Dès lors, le château d’Ussé est devenu pour la postérité, le château de la belle princesse endormie.


Son histoire remonte cependant bien plus en avant, au début du 11e siècle. Car si le site, protégé par sa localisation en hauteur, est déjà occupé à la préhistoire, puis par les gallo-romains à l’Antiquité -le nom d’Ussé, anciennement Ucerum, vient d’Ussus, le nom d’un gallo-romain propriétaire de lieux-, l’histoire du château débute réellement à la fin du premier millénaire.


A cette époque, le roi de France ne domine pas encore la vallée de la Loire, et la Touraine est disputée par les comtes de Blois et d’Anjou, soutenus chacun par des seigneurs locaux. Parmi eux, le seigneur Gueldin 1er, un terrifiant Viking surnommé le «Diable de Saumur», se bat du côté des comtes de Blois, Eudes II (935-1037) et Thibault II (983-1004). Pour défendre la région des attaques des alliés des comtes d’Anjou, Gueldin 1er fait bâtir une première forteresse en bois, à l’endroit de l’actuel château. Le choix du site d’Ussé est stratégique: la forêt attenante permet de se ravitailler et de se chauffer, et la position en surplomb de l’Indre et de la Loire offre un point de vue idéal pour contrôler la route et les voies navigables entre Chinon et Tours.


Gueldin 1er devient donc le premier seigneur d’Ussé. Mais c’est son fils, Gueldin II (975-1040), héritier de la seigneurie, qui fera construire la première forteresse de pierres sur le site. Un site qui passe aux mains d’un chevalier croisé, Olivier d’Ussé, en 1099. Sa famille le conserve jusqu’au début du 15e siècle où le comte de Sancerre, Jean V de Bueil (1405/06-1478), capitaine du roi de France Charles VII (1403-1461) et compagnon de Jeanne d’Arc, se voit offrir la seigneurie d’Ussé pour son mariage.


Bien que la fin de la Guerre de Cent Ans (1337-1453) soit proche, les conflits font encore rage. Aussi, pour se protéger, Jean V de Bueil lance la construction d’un château fort défensif avec ses tours, ses remparts, ses mâchicoulis, ou encore son pont-levis. Le chantier est repris dès 1460 par son fils, Antoine de Bueil, qui, en 1462, épousera Jeanne de Valois, la fille légitimée de Charles VII et de sa maîtresse Agnès Sorel (1422-1450). Le nouveau seigneur d’Ussé entreprend de donner un air plus 15e siècle au château, en alliant à l’architecture défensive, plus austère, un style plus propice à la villégiature. Mais, ruiné, Antoine est contraint de vendre sa propriété avant la fin des travaux. On lui doit cependant, ainsi qu’à son père, d’avoir donné au château actuel sa structure de base, avec notamment l’édification du donjon à l’angle sud-ouest, de l’aile sud et d’une partie de l’aile est.


Le domaine est alors racheté en 1485 par Jacques d’Espinay (1423-1482), fils du duc de Bretagne François II, et chambellan du roi de France Louis XI (règne 1461-83) puis de son fils le roi Charles VIII (1470-98). Il est également le frère de la célèbre duchesse Anne de Bretagne (1477-1514) qui épousera Charles VIII le 6 décembre 1491 au château de Langeais, tout proche, enclenchant par cette union le rattachement de la Bretagne au royaume de France. Pour rappel, Anne devient alors reine de France une première fois par ce mariage, puis une seconde fois après la mort de Charles VIII et son remariage avec son successeur, Louis XII.


Jacques d’Espinay apporte au château d’Ussé, devenu résidence de plaisance, un style directement inspiré de la Renaissance italienne alors en plein essor en France. Si l’on garde les tours et autres douves et coursives médiévales par pur souci décoratif, les façades s’ouvrent de fenêtres et se parent de décors sculptés et de moulures.

En 1521, Jacques d’Espinay commande la construction d’une chapelle dédiée à Sainte-Anne dans les jardins du château. Son fils Charles, qui reprend la seigneurie avec son épouse Lucrèce de Pons, lance les travaux. La chapelle est consacrée le 11 août 1538 par son fils René, qui lui a succédé comme seigneur d’Ussé en 1534. Mais, ruiné à son tour, ce dernier doit vendre le château et ses terres qui sont achetées en 1557 par Suzanne de Bourbon-Montpensier (1508-1570), fille de Louis de Bourbon-Vendôme prince de La Roche-sur-Yon.

Après une succession de ventes et d’acquisitions, en 1659, le château d’Ussé passe aux mains de Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du roi Louis XIV. La propriété revient ensuite à son fils Louis 1er Bernin de Valentinay, contrôleur général de la maison du Roi, et ami de l’écrivain Charles Perrault qui fera de nombreux séjours à Ussé, où l’inspiration du conte «La Belle au Bois Dormant» lui serait venue.

Les temps sont alors à la démesure, à l’image du règne du Roi Soleil, et le château est réaménagé pour gagner en confort et en flamboyance. La galerie sud, jusqu’alors ouverte, est fermée de grandes portes et de fenêtres, et aménagée comme lieu de passage et de réception. L’aile ouest est transformée avec notamment la création du superbe grand escalier par François Mansart, et en 1664, les jardins sont repensés dans un style à la française par le jardinier du roi, André Le Nôtre. C’est aussi à cette époque que de nouveaux bâtiments sont élevés dans un style classique très Grand Siècle, aux inspirations italiennes, comme le pavillon Vauban, aujourd’hui lieu d’habitation de la famille Blacas, actuelle propriétaire du château. Comme son nom l’indique, il a été imaginé par Vauban, le célèbre maréchal de Louis XIV.

Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, dit Vauban (1633-1707), ingénieur, architecte militaire, urbaniste et maréchal de France, est en effet intimement lié au destin du château d’Ussé. En 1691, sa fille, Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, épouse Louis II Bernin de Valentinay, Receveur général des Finances à Tours, Contrôleur Général de la Maison du Roi, et nouveau propriétaire du château. Un lien familial de la plus haute importance qui permettra à la seigneurie d’Ussé d’être élevée en marquisat en 1700.


Le maréchal de Vauban séjournera régulièrement à Ussé pour lequel il redessinera les plans des terrasses extérieures et des allées, ou encore ceux du pavillon qui porte son nom. Pour lui, on aménagera également un salon à la place de l’ancienne chapelle du château qui se trouvait au rez-de-chaussée de l’aile Est. Une vaste pièce qui lui servît de chambre, aujourd’hui dénommée salon Vauban.

À la Révolution, le château d’Ussé est confisqué, et ce n’est que sous le Premier Empire qu’il retrouve un propriétaire. Ainsi, en 1807, le domaine est acquis par le duc et la duchesse de Duras. Ils font partie de la noblesse d’Ancien Régime émigrée à la Révolution qui, bien qu’opposée à Napoléon, rentre en France sous l’Empire, et retrouve en partie certains de ses biens ou s’en procure de nouveaux. Claire de Kersaint, duchesse de Duras, est une proche amie de François-René de Chateaubriand (1668-1748), le célèbre auteur qui sera plusieurs fois invité au château. On dit même qu’il aurait écrit ici une partie de ses «Mémoires d’Outre-Tombe». Quoi qu’il en soit, il offrira à ses amis plusieurs cèdres du Liban toujours visibles près de la chapelle.

Félicie de Duras (1784-1868), la fille du couple, comtesse de la Rochejaquelein, va, quant à elle, poursuivre la rénovation du château d’Ussé initiée par ses parents et lui donner son visage actuel. À sa mort sans enfant en 1885, elle lègue son château à son petit neveu, le comte Bertrand de Blacas. Ce sont ses descendants qui, aujourd’hui encore, habitent et gèrent la propriété d’Ussé.


La famille Blacas ouvre le domaine au public en 1975, et depuis, chacun peut s’émerveiller devant la silhouette enchanteresse de ce château hors du commun: de la salle des Gardes réaménagée au 17e siècle à la salle à Manger de style Louis XV; du salon Vauban aux influences 16e, 17e et 18e siècles, à la galerie centrale bâtie au 17e et reliant les ailes Est et Ouest; du grand escalier de Mansart aux appartements du Roi -antichambre et chambre- aux décors 17e et 18e siècles; mais aussi du donjon au grenier riche des trésors qui ont traversé le temps et les histoires des propriétaires; des anciennes prisons médiévales aux souterrains du château, et aux caves viticoles, creusées dans d’anciennes carrières de tuffeau; ou encore de la sublime chapelle du 16e siècle aux magnifiques jardins à la française en terrasse.

Enfin, les petits comme les grands pourront grimper et parcourir le chemin de ronde agrémenté de scènes reconstituées reprenant les principaux passages de l’histoire de la Belle au Bois dormant. Et pour ajouter une touche de glamour à votre visite -qu’on appréciera, ou non, selon ses goûts-, le château expose dans chaque pièce une sélection de costumes allant des années 1863 à 1955, comme pour rappeler qu’Ussé a été, tout au long de son histoire, un lieu de vie et de réception, habité jusqu’à aujourd’hui. Cette collection est particulièrement intéressante du point de vue de l’histoire de la mode par sa richesse et la diversité des pièces présentées.

Maintenant que vous connaissez l’histoire du château d’Ussé, suivez-moi à la découverte de certaines de ses pièces et espaces les plus remarquables.

PIÈCES REMARQUABLES DU CHÂTEAU D’USSÉ


La salle des Gardes

Au 15e siècle, cette pièce servait d’entrée au château. On y accédait par un pont-levis via une porte qui a été remplacée par la grande fenêtre située à droite quand vous entrez. Transformée au 17e siècle, elle est aujourd’hui décorée d’un magnifique plafond en faux-marbre de style italien datant de cette époque.


De nombreux objets et tableaux y sont exposés. Prenez-le temps de bien les observer, on se croirait ici dans un véritable cabinet de curiosités. Vous pourrez voir, dans le désordre, au mur l’arbre généalogique des ducs de Duras, en vitrine, divers objets appartenant à la famille actuelle, mais aussi une collection d’armes et d’objets orientaux et indiens rassemblés par le comte Stanislas de Blacas au 19e siècle.


Le salon Vauban

Au Moyen-Âge, lorsque le château n’était encore qu’une forteresse, cette pièce servait de chapelle. On voit encore, de l’extérieur et au niveau de la fenêtre du fond, les marques de l’abside de l’ancien édifice religieux. Ce salon a été modifié en 1640 par le marquis de Valentinay. Il tire son nom du maréchal de Vauban, beau-père du marquis, qui y dormira lors de son séjour en 1695. Cette belle pièce, volumineuse, deviendra ensuite et jusqu’à aujourd’hui un salon de réception.

On y observe de beaux meubles et objets des 16e, 17e et 18e siècles: un sublime bureau Mazarin en marqueterie de citronnier et bois de rose; un ensemble de chaises avec leur canapé en bois doré d’époque Régence (1715-1723); Un magnifique cabinet italien du 16e en poirier noirci et ébène, incrusté de nacre, d’ivoire et de lapis-lazulis ; tapisseries réalisées à Bruxelles au 16e siècle représentant «David et Goliath»…


Le seul bémol: la présence de trop nombreux mannequins portant des costumes de différents époques qui, bien qu'intéressants d'un point de vue de l'histoire de la mode, empêchent le visiteur de se projeter dans l’atmosphère historique cette pièce.


L’ancienne salle à manger et les souterrains

Cette petite pièce voûtée ne présente que peu de décors et objets -tapisseries flamandes du 17e, un coffre gothique du 15e- mais elle a son importance: c’est la plus ancienne salle du château. Devenue salle à manger au 20e siècle, elle ouvre surtout sur les anciens souterrains qui menaient directement du château à la forêt de Chinon, et permettait de se cacher pendant les différentes guerres. Aujourd’hui, on peut y descendre, mais à part quelques salles qui servent notamment de chaufferie, le passage a été bouché par souci de sécurité.


La grande Galerie

Bâtie au 15e siècle, cette galerie était ouverte sur la cour d’honneur. Son état actuel date du 17e siècle où elle est intégrée aux espaces de vie et d’habitation. On peut y admirer une collection de tapisseries bruxellises du 18e siècle. Réalisées d’après les cartons du peintre flamand David Teniers (1610-90) au 17e siècle, elles représentent des scènes de la vie quotidienne en Flandres. A noter aussi, un coffre de voyage espagnol datant du 16e siècle, une commode de voyage espagnole du 17e, un buste en terre cuite de Louis XIV d’après le Bernin (l’originale est au Louvre)…


La salle à Manger

Les décors de la salle à manger, de style Louis XV, datent du 18e siècle. Rénovée en 2005, cette pièce de réception sert encore aux dîners privés de la famille Blacas. Au-dessus de la cheminée, on peut voir un portrait du roi Louis XV (règne 1715-74).


Le grand Escalier

C’est certainement l’un des trésors architecturaux du château d’Ussé. Le grand escalier dit «à la Mansart» est réalisé au 17e siècle selon les plans innovants de l’architecte François Mansart (1598-1666). Ce dernier a en effet créé une structure dite «suspendue», novatrice pour l’époque : l’escalier n’est pas construit autour d’un pignon central autour duquel il tourne, mais il présente plusieurs volées qui s’articulent autour d’un vide central. Une véritable prouesse technique qui impressionne alors puisque les volées semblent suspendues dans les airs.

Le grand Escalier du château d’Ussé remplace l’escalier extérieur qui, jusqu’à la fin du 16e siècle, était situé dans l’angle du bâtiment. Ici, plusieurs points d’intérêt à observer: au rez-de-chaussée, la chaise à porteur du 18e siècle, et les bottes de postillons, dite «Bottes de sept lieues»; à l’inter-palier, un buste en marbre blanc d’Italie du 16e siècle acheté par la duchesse de la Rochejacquelein, et un tableau représentant l’arrivée de Louis XV à Reims pour son couronnement, peint par Martin des Bataille en 1722; et en haut, une tapisserie de Beauvais du 18e siècle, et un portrait du roi Louis XVIII en habit de couronnement par Baron Gérard.


L’Antichambre

Cette pièce est la première de l’appartement dit ‘du Roi’. En effet, chaque château digne de ce nom se devait d’avoir des pièces dédiées à l’accueil du roi, au cas où ce dernier viendrait à y faire une halte lors d’un voyage. L’antichambre que nous observons date des aménagements du 17e siècle. Comme la chambre attenante, elle a été créée sous le règne de Louis XIV (règne 1643-1715).

Cette petite pièce présente un beau bureau du 18e, de style Boulle -du nom d’André-Charles Boulle, marqueteur et ébéniste du roi-, et une copie des «Noces de Cana» de Véronèse (1528-88). Là encore, comme dans la chambre du Roi qui suit, la présence de mannequins portant des costumes de diverses époques, même s’ils sont de grande qualité, trouble un peu le visiteur.


La chambre du Roi

Cette pièce est l’une des plus belles du château et des plus richement aménagées. Les soieries aux murs, tissées à Tours au 18e siècle, présentent des motifs d’inspirations chinoises, très en vogue alors. Les chaises et la plupart du mobilier datent de 1770. Le lit de style Louis XVI est dit à la polonaise, avec son baldaquin central. Il y a beaucoup à observer, mais on remarquera en particulier les commodes de styles Régence et Louis XV, ou encore les nombreux portraits, de Louis XIV par Rigaud, à Madame Victoire, fille de Louis XV, en passant par celui de Mademoiselle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et sa favorite Louise de la Vallière, au-dessus de la cheminée.


Le Donjon et le grenier

Datant des ajouts architecturaux du 15e siècle, le donjon témoigne de l’héritage défensif du château d’Ussé. Sa charpente est vraiment impressionnante, tout comme celle que l’on peut observer en déambulant dans le grenier garni de nombreux objets et trésors du passé.


La chapelle Sainte-Anne

Commandée par Jacques d’Espinay pour servir de chapelle funéraire à sa famille, et réalisée à partir de 1521 par son fils, Charles d’Espinay, la chapelle dédiée à Sainte-Anne, la mère de la Vierge Marie, est consacrée le 11 août 1538 par fils de ce dernier, René d’Espinay. Sur la façade, le «C» et le «L» enlacés rappellent les principaux bâtisseurs de ce chef-d’œuvre: Charles d’Espinay et son épouse Lucrèce de Pons.


L’architecture élancée et toute en sculpture de la chapelle est sublime, embellie par la blancheur naturelle et lumineuse de la pierre de tuffeau qui la compose. Son style, typique de la première Renaissance française, mêle des influences italiennes -médaillons du porche d’entrée, sculptures en candélabres- et des éléments gothiques français -pinacles, voûte à croisées d’ogives.

Sur la façade avant, Dieu apparaît sculpté sous un baldaquin, trônant au-dessus de l’arche qui accueille 12 médaillons représentant les 12 apôtres. A l’intérieur, ne manquez pas la superbe céramique colorée du 15e siècle réalisée par le célèbre Florentin Luca della Robbia,


La chapelle Sainte-Anne est toujours utilisée par la famille Blacas pour y célébrer les cérémonies religieuses familiales.


Les jardins

Au-delà du château, de son architecture et de ses décors, les jardins qui l’entourent nécessitent qu’on prenne le temps de s’y promener. Organisés en terrasse selon les plans du maréchal de Vauban au 17e siècle, ils ont été dessinés par le jardinier du roi Louis XIV, André Le Nôtre. Les motifs floraux et végétaux, géométriques et rigoureusement travaillés, sont typiques des jardins à la française de l’époque.

Ces jardins français sont complétés par une collection d’arbres et de plantes exotiques commencée à la Renaissance et enrichie ensuite. Conservés l’hiver dans l’orangerie créée en 1664, certains des arbres à agrumes, comme les orangers visibles aujourd’hui, auraient plus de 200 ans.


Les caves et écuries

Le château d’Ussé présente une belle collection de véhicules hippomobiles, exposée dans les anciennes écuries.

Non loin de là, creusées dans le tuffeau sous la colline à l’arrière du château, les caves datant du 15e siècle rappelle le passé viticole du domaine. On peut aujourd’hui y découvrir des scènes reconstituées autour de la culture de la vigne et du travail du vin.


MON AVIS


Selon moi, le château d’Ussé fait partie de ces châteaux qui font rêver les grands comme les petits. Un château directement sorti des comtes de fées de notre enfance et que l’on a plaisir à découvrir, et c’est un incontournable de la vallée de la Loire.


De mon point de vue, le véritable intérêt se trouve dans l’architecture extérieure et la silhouette majestueuse de l’édifice, comme dans les constructions et aménagements du parc -chapelle, jardins-, plus que dans ses intérieurs eux-mêmes. En effet, bien que les différents salons regorgent de trésors -objets, mobilier- qui nous renseignent sur la vie des différents propriétaires d’hier et d’aujourd’hui, j’aurais aimé découvrir plus d’espaces encore pour vraiment s’immerger dans l’histoire du château.


Enfin, pour rester sur les salles intérieures, d’un point de vue personnel, j’aurais apprécié qu’il y ait moins de mannequins habillés de costumes qui empêchent parfois de bien voir tous les détails intéressants des pièces visitées.


Pour finir, je n’ai pas été vraiment séduit par le parcours dédié à la Belle au Bois Dormant, mais je ne suis pas la cible et il doit certainement enchanter les enfants. Cependant, son intérêt pour moi a été de me permettre de découvrir l’impressionnant chemin de ronde qui vaut la visite.



SOURCES

  • Visite du château d’Ussé.

  • Livret «Le Château d’Ussé», aux éditions MG

  • Prospectus de visite.

  • Page Wikipédia dédiée au château.

  • Site web du château d’Ussé.

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