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Photo du rédacteurIgor Robinet-Slansky

LA MAISON PICASSIETTE A CHARTRES

Dernière mise à jour : 25 sept. 2023

Aujourd’hui, je vous emmène dans la jolie ville de Chartres en Eure-et-Loir. Ce n’est pas dans la célèbre cathédrale que je vous propose de nous rendre, mais dans un lieu étonnant et sûrement moins connu des touristes : la Maison Picassiette. Un lieu atypique, où par la volonté d’un homme un peu rêveur ou un peu fou, tout est recouvert de mosaïques faites de morceaux d’assiettes, de céramiques ou autres empiècements de verre.



Bienvenue à Chartres, donc. Cette cité médiévale située à moins de 100 kilomètres de Paris est surtout connue pour sa magnifique cathédrale emblématique de l’art gothique. Un monument incroyable et majestueux, pour moi la plus belle cathédrale de France (mais je ne suis pas vraiment objectif… Chartres est la ville où j’ai grandi), qui domine cette petite ville riche d’histoire que je vous invite fortement à visiter.

Mais aujourd’hui, ce n’est pas à la découverte de la cathédrale que je vous emmène, mais dans un lieu que je n’avais pas revu depuis mon enfance et que j’ai eu l’occasion de revisiter il y a quelques semaines. Un lieu aussi surprenant qu’inattendu dans une petite ville comme Chartres. Une maison et un jardin hors du temps qu’on appelle la Maison Picassiette.


Ici, de la cour d’entrée jusqu’au jardin, en passant par la maison principale et les autres petites dépendances bâties sur cette petite propriété, tout est recouvert de mosaïques. Du sol au plafond, les morceaux plus ou moins gros de faïence, de céramique, de poteries, de verre ou d’assiettes brisées composent un ensemble de scènes et de tableaux colorés.


Localisée dans le quartier résidentiel chartrain de Saint-Chéron, et créée de toute pièce par Raymond Isidore (1900-1964), la Maison Picassiette est un endroit unique, empli d’une sorte de magie à mi-chemin entre sacralité religieuse et rêveries enfantines.


Je vous propose maintenant d’entrée dans cet endroit étrange et passionnant. Après une courte histoire des lieux, je vous inviterai à me suivre dans sa découverte.


Histoire de la Maison Picassiette


L’idée d’une maison et d’un jardin entièrement décorés de mosaïques naît dans la tête d’un homme à la vie on ne peut plus simple et classique, qui, par son imagination et sa folie, va créer un monde fantastique chez lui, pour lui et sa famille. Cet homme, ce chartrain, c’est Raymond Isidore.


Né à Chartres (28 – Eure-et-Loir) le 8 septembre 1900, Raymond Isidore est issu d’une famille nombreuse et pauvre, dont il est le 7ème des huit enfants. Un père ouvrier et absent qui travaille loin du foyer, une mère cuisinière et portée sur la bouteille : le petit Raymond évolue dans un environnement difficile et parfois violent.


Alors qu’enfant, il va être soudainement atteint de cécité, il recouvre miraculeusement la vue en priant avec sa famille au pieds de Notre-Dame du Pilier dans la cathédrale de Chartres. Cette expérience fera de lui un homme très pieux tout au long de sa vie.

Raymond Isidore travaille jeune. Il enchaîne les petits boulots avant de se faire employer comme balayeur de cimetière de Saint-Chéron dans les hauteurs de Chartres. Après avoir épousé Adrienne Rolland, veuve et mère de 3 enfants, il s’installe avec elle et sa famille dans la nouvelle maison qu’il a construite sur une petite parcelle non loin du cimetière, au 22 rue du repos.


C’est alors qu’il entreprend de décorer son foyer, cette pette maison au confort très minimal, sans eau ni électricité. Cette décoration qui, au départ, n’était que la reproduction de cartes postales peintes à même les murs, le plafond, les sols et les meubles, se complexifie quand il décide d’y intégrer de la mosaïque. Inspiré, Raymond s’approvisionne en débris de vaisselle dans les décharges du coin. Il finit de décorer l’ensemble de sa maisonnette et du mobilier, avant de s’attaquer au petit jardin.


Ses voisins commencent alors à l’appeler Picassiette.


Point anecdote : Pourquoi appelait-on Raymond Isidore, Picassiette?

Alors non, il n’aimait pas spécialement chaparder. Ce n’était pas non plus ce qu’on appelle un «pique-assiette» lorsqu’il était invité chez ses amis ou voisins. En réalité, ce surnom lui vient d’un mélange entre le nom du célèbre artiste Picasso et du mot assiette : l’artiste Picassiette devenant ainsi le Picasso de l’assiette.


En 1956, Raymond Isidore, ou Picassiette, rachète la parcelle attenante à sa maison. Il y construit de nouveaux espaces et bâtiments qu’il pourra à leur tour décorer et « emmosaïquer » : la Chapelle, la Cour du Tombeau avec son Trône du Balayeur ; la Maison d’été ; et enfin ce qu’il appellera le Jardin du Paradis avec son Trône de l’Esprit du Ciel, attenant aux murs de Chartres et de Jérusalem. Au nom des espaces créés, on voit l’influence religieuse dans les créations de l’artiste.


Mais en réalité, comme le précisera sa femme, l’originalité de Picassiette, une de plus me direz-vous, c’est qu’il va puiser son inspiration dans ses rêves. Chaque matin, il se levait et reproduisait ensuite e mosaïque les dessins et images qu’il avait vu en rêves pendant la nuit.


« Guidé par son esprit », comme il le dit, il racontera : « la nuit me dictait ce que je devais faire. Je voyais mon motif devant moi, comme s’il existait vraiment. Je me levais en hâte et me mettais immédiatement au travail. Moi qui n’ai jamais se dessiner dans ma vie, je ne comprends pas encore comment je suis arrivé à un tel résultat. J’ai poursuivi mon travail comme si j’étais guidé par mon esprit, quelque chose qui me commande, qui me dit la manière de faire ». Etonnant non ? et quasi mystique !


Obnubilé par son œuvre, devenu une célébrité locale puis nationale dans les années 1950, Picassiette va travailler plus de 29 000 heures sur ce projet d’une vie. Il utilisera près de 4 millions de débris de vaisselle pour un poids total de 15 tonnes. Un travail personnel et prenant qui finira par l’atteindre physiquement et mentalement. Interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique, en septembre 1964, alors qu’il est de retour dans son œuvre de maison, Raymond Isidore st pris d’une crise de folie. Cette nuit-là, l’orage gronde et la pluie noie le ciel chartrain. Raymond, ou plutôt son alter ego Picassiette, sort dans la tempête. Quelle a été sa motivation ? on ne le saura sûrement jamais. Le fat est qu’il est retrouvé allongé sur le bord de la route au matin du 6 septembre non loin de chez lui. On le ramène dans sa maison et on l’alite mais la nuit suivante, il succombe à cet épisode de folie, l’avant-veille de son 64ème anniversaire.


Et comme si le cas de cet artiste atypique et mystique n’était pas assez mystérieux, on apprendra, lorsque sa mort est annoncée le jour précédent son anniversaire, que Raymond Isidore l’avait prédit et répété : il devait mourir le jour de son anniversaire, un 8 septembre. Une fois de plus ses rêves et ses visions semblent avoir dicté sa vie… jusqu’à sa mort.


Raymond Isidore, dit Picassiette, est aujourd’hui enterré près de sa maison, au cimetière de Saint-Chéron, dans une tombe qu’il partage avec sa mère.


Maintenant que vous connaissez mieux Picassiette et le contexte dans lequel il a créé son œuvre étonnante, je vous propose de me suivre à la découverte de ce qu’on appelle aujourd’hui la Maison Picassiette, cet ensemble coloré et onirique de mosaïques né des rêves du plus énigmatiques des Chartrains.


Visite de la Maison Picassiette


Avant toute chose, je ne vais pas détailler ici l’ensemble des mosaïques que l’on peut trouver un peu partout sur le domaine de la Maison Picassiette. Il y en a beaucoup, il y a énormément de détails à observer et découvrir, et je pense que le mieux est évidemment pour chacun et chacune de s’immerger à sa façon dans l’œuvre de Raymond Isidore dans laquelle je vous propose sans plus attendre de pénétrer.


Quand on descend la rue du Repos depuis le cimetière, dans le quartier de Saint-Chéron à Chartres, rien ne laisse supposer qu’une telle curiosité architecturale se glisse parmi les maisons qui la bordent. On est effectivement ici dans un quartier résidentiel assez commun, ni pauvre ni trop aisé. En arrivant au 22 rue du Repos, à l’entrée du domicile de Raymond Isidore, on est tout d’abord surpris : pas de trace visuelle de quelque mosaïque qui soit ! Pour cela, il faut s’avancer dans l’allée étroite qui nous conduit à la billetterie et qui, ensuite, nous ouvre sur une petite cour d’où débute notre voyage dans les rêves de Picassiette.


Nous sommes alors face à la maison de la famille Isidore. Une petite maisonnette entièrement recouverte de mosaïques. Commence alors l’émerveillement et l’état des lieux des dessins que l’on peut observer. Le pignon est orné de décors floraux, à l’image de cette fausse jardinière qui trône sur le rebord de la plus haute fenêtre. Le mur et la clôture qui entourent la maison représentent des vues de Chartres et de ses alentours. Sur la façade principale, plusieurs décors intéressants dont la Palestinienne ou Charmeuse d’oiseaux ; une Marianne ; des bateaux, un moulin et des cygnes ; ou encore une vue de Chartres dans la nuit au-dessus de Jérusalem.

Après avoir bien observer les abords de la Maison principale, intéressons-nous à la décoration intérieure. On ne peut entrer dans la Maison, elle est trop petite et on risquerait de l’abîmer, mais par les fenêtres et autres ouvertures, on peut facilement en détailler tous les attraits.


Attardons-nous tout d’abord sur la cuisine. Comme je vous le disais, Raymond Isidore a commencé son œuvre par la peinture murale. Ici un feuillage peint à même le mur et agrémenté de petit bouts d’assiettes blanches encadre une fresque du Mont Saint-Michel, réalisée à partir de cartes postales dont l’artiste s’inspirait. Très vite nos yeux sont ensuite attirés par la multitude de couleurs qui émanent des mosaïques qui recouvrent tout le reste de la pièce : du sol à la tuyauterie, en passant par la table, les chaises, les placards et la cuisinière. On se croirait dans une maisonnette de conte de fées… et on se dit que si l’ensemble est superbe, presque fantastique, le confort ne devait en revanche pas être vraiment au rendez-vous.


Après la cuisine, nous sommes invités à découvrir le boudoir qui servait de chambre pour les beaux-fils de Raymond Isidore. Ici, au milieu de peintures des environs de Chartres, les chaises et fauteuils apparaissent recouverts de mosaïques fleuries, tout comme les vases et guéridons reprennent des motifs géométriques et multicolores.

Enfin, nous avançons dans la pièce suivante, la 3ème et dernière de cette petite maison : la chambre à coucher. Ici, tout est couvert de mosaïque : du lit au miroir en passant par la machine à coudre et la table de chevet. Aux murs, une peinture de Chartres la nuit fait écho à une autre représentant une oasis marocaine.


Débordant jusqu’à l’extérieur, cet excès de décors alourdit considérablement les petites pièces de la maisonnette, et on imagine assez difficilement comment la famille a pu vivre ici.


Poursuivons notre visite. A côté de la maison se trouve la Chapelle dont je vous ai parlé précédemment. Ici, Raymond aimait à se recueillir dans ce lieu dédié à ses «croyances personnelles et non apprises» comme il le disait lui-même. On peut y observer une grande croix et diverses scènes de la Bible (la Nativité, la Fuite en Egypte…), bien sûr, mais aussi des scènes tirées de la vie beauceronne avec une représentation de la cathédrale et de la ville de Chartres, ou encore une fermière donnant du grain à sa volaille et un gardien de chèvres.


Après être passé par un étroit passage, nous entrons dans ce que Picassiette appelait la Cour noire. Ici, on entre vraiment dans l’œuvre fantasmagorique de l’artiste. On pénètre un univers parallèle, où se bousculent un nombre considérable de créations. Face à nous, le Mur de Chartres au sommet duquel se tient la cathédrale de Chartres qui domine toutes les cathédrales du monde représentées sur ce même mur et alentour. Devant, on trouve une maquette de la cathédrale. Elle trône au-dessus de ce que Picassiette appelle le Tombeau du balayeur. Celui-ci est décoré de points d’interrogation, comme autant de questions que l’homme se pose; de clés croisées, comme la rencontre du Bien et du Mal; et d’une rosace que l’artiste définit comme étant sa signature. Ce tombeau fait face à un étrange siège : le Trône du Balayeur qui domine un ensemble de mosaïques représentant des personnages de la vie quotidienne (une fermière, des enfants, un laboureur), des animaux (un cerf, des oies et oiseaux), ou encore un autoportrait humoristique de Raymond Isidore avec son chien fidèle Totor, et entouré d’assiettes flottant au-dessus de sa tête.


Nous quittons alors cette intrigante Cour Noire pour gagner la Maison d’été. On ne peut y entrer mais les fenêtres nous laissent entrevoir une pièce plutôt vide et moins décorée que le reste. Ici, Picassiette entreposait ses outils et les décors n’ont pu être finalisés avant sa disparition. Cependant, les extérieurs sont, eux, chargés de décors plus extravagants. Ce qu’on appelle le Passage étroit, petit couloir entre la Maison d’été et le mur de la propriété, regorge de mosaïques. Mais ici, les visuels sont plutôt tourmentés. Des visages inquiétants, un palais des mille et une nuits, un berger et sin chien, ou encore des oiseaux, des papillons, et des fleurs démesurées qui s’articulent, désordonnés, dans un ensemble entre rêve et cauchemar. En avançant, les représentations étranges s’estompent pour laisser place à une série d’animaux et de personnages amicaux qui ornent ce qu’on appelle la Porte du Paradis.


Cette Porte du paradis ouvre sur le Passage Couvert, une petite pièce où l’on croise, peints et entourés de mosaïques, des personnages plus ou moins connus comme Landru et son parapluie, un grand bédouin et la Joconde.

Point anecdote : qui se cache derrière le sourire de la Joconde de Picassiette ?

On dit souvent que le mystère réside sur la Mona Lisa de De Vinci. Chez Picassiette, il a vite été soulevé ! Alors que sa femme aperçoit la représentation de la Joconde que son mari vient de peindre, elle s’exclame : « Elle n’est pas belle ta Joconde ! ». Et Raymond, un peu agacé et amusé, de répondre : « Figure-toi qu’il s’agit de toi quand tu es en colère ». Ah il ne fallait pas le chercher, ce Picassiette !


Sortons alors du Passage Couvert, sombre, et gagnons ce que Raymond Isidore a appelé le Jardin du Paradis, un espace clair et dégagé, le plus grand de la pette propriété. Vous saisissez encore et toujours la référence à la religion ici, tout en sachant que Picassiette l’adapte et l’interprète artistiquement à sa façon, selon sa propre vision et ses croyances personnelles. En entrant à gauche, on aperçoit un couple de jeunes mariés, dont la femme prend ici aussi les traits de madame Isidore. Remarquez aussi les deux cygnes qui, contrairement à ceux de la façade de la maison ne se font plus face et ne sont plus dans l’affrontement, mais ont fait un petit, symbole de leur amour. On est au Paradis, après tout!

Ce Jardin du Paradis se décompose en deux parties.

La première est conçue comme un jardin à l’anglaise, où la nature est reine. On trouve ainsi une grande statue qui incarne Mère Nature, maîtresse des lieux. Autour d’elle, on trouve en ordre dispersé un ensemble de plusieurs statues dissimulées parmi les fleurs, les arbres et les plantes, dont une Tour Eiffel et un Pasteur.


La seconde partie du Jardin du Paradis est conçue comme un jardin à la française, plus organisée et symétrique. Le mur externe représente des paysages de France. Le mur interne, lui, est décoré de trois superbes ensembles de fresques et de mosaïques : un Grand Moulin à vent entre un berger devenu moine et une fermière en pèlerinage ; la Grande Rosace de la cathédrale de Chartres, aux détails et couleurs subtiles, presque comme dentelés ; et enfin la cathédrale de Chartres dans son entièreté, surgissant de la nuit sous un ciel de fleurs.

Mais la partie la plus remarquable de ce Jardin du paradis est l’estrade où se situe le Trône de l’Esprit du Ciel qui termine la visite du Paradis. Ce trône est adossé au Mur de Jérusalem, où les coupoles blanches de la ville sainte surplombent les symboles de plus grandes villes du monde.

Finalement, dans ce Jardin du Paradis, l’homme est d’abord représenté dans son environnement terrestre, la nature, puis il évolue vers Dieu en se rapprochant de la cathédrale de Chartres, d’où il part en pèlerinage pour Jérusalem, ville sainte parmi les saintes, au plus proche des Cieux.

Pour information, il existait aussi une fresque de la nativité, et une fresque des Rois Mages, qui ont malheureusement été en partie effacées par les intempéries.


Je vous propose maintenant de quitter le magnifique Jardin du Paradis, et avant de quitter la Maison Picassiette, nous passons dans la Grotte, un espace conçu comme un retour à la réalité mais aussi et surtout à la vie : l’homme rencontre la femme. L’eau satisfait la soif. La terre s’unit au ciel bleu. Et la mosaïque se confond avec la fresque. La Grotte se trouve derrière le Mur de Jérusalem, comme la partie cachée du Tombeau de l’Esprit, où parmi les mosaïques on peut lire « Dieu Jésus Marie Joseph, ici l’étable de Betléem ici repose l’esprit ».


La visite se termine ainsi, et comme un ultime espace de création, nous traversons un petit dégagement où un âne semble nous dire au revoir, et où les fleurs en débris de vaisselles marquent, comme une signature de l’artiste, la fin de l’œuvre et celle du voyage à travers l’imaginaire de Picassiette.


Mon avis sur cette visite


J’avais déjà visité la Maison Picassiette plus jeune, et je n’avais de souvenirs que ceux de l’enfance: une multitude de couleurs et une accumulation de débris de faïence, de vaisselle et de verre. Cette impression est toujours valable aujourd’hui, mais à travers la visite, j’ai aujourd’hui découvert un véritable artiste.


Visiter la Maison Picassiette, c‘est entrer dans un monde à la fois mystique et fantastique, dans l’imaginaire d’un homme dont la destinée semblait toute tracée et qui a su, par sa détermination -sans aucun doute-, sa créativité -sûrement-, et sa folie -surtout-, raconter ses rêves et ses croyances à travers une expression artistique atypique.


Si vous avez l’occasion d’aller à Chartres, ne manquez pas, bien sûr la Cathédrale et la ville médiévale. Mais pensez à faire un tour du côté du 22, rue du repos. Les grands comme les petits sauront apprécier, chacun à leur niveau, avec leurs références, l’œuvre monumentale, décorative et architecturale de monsieur Raymond Isidore, dit Picassiette.


Informations pratiques

Sources

  • Livret « la Maison Picassiette » par Paul Fuks et édité par les amis du musée des Beaux-Arts de Chartres


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